
De Rosny-sous-Bois au Jardin Punk de Flérial dans l’Yonne, c’est tout une vision nouvelle du jardin que déploie le paysagiste et pépiniériste Eric Lenoir. C’est l’absence de beauté et de nature sauvage qui a déclenché cette envie de se rapprocher du paysage. C’était une évidence et une pulsion absolue d’aller chercher dans chaque recoin la nature de cette cité HLM, dit-il.
Le jardin punk, c’est une réaction à une érosion de la biodiversité et aux pratiques paysagères nuisibles. Un jardin punk semble avant tout impliquer de prendre le temps, d’observer, de ne plus tondre et de préférer faucher, d’épouser la frugalité dans les gestes, sans débauche de moyens, qui vont faire de ce jardin une oasis de vie et de biodiversité.
L’invité explique que le jardin punk, c’est un jardin qui existe là où il n’est pas censé exister. « C’est un jardin qui existe malgré le manque de moyens. C’est un jardin qui accueille la biodiversité alors qu’en théorie, les jardins ne sont pas forcément les endroits où on en accueille le plus. C’est un endroit qui est fait avec les moyens du bord et qui, coûte que coûte, va exister. »
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